vendredi 19 janvier 2024

Dédaignant le gel
un semblant de ciel d'été
au cœur de l'hiver




lundi 1 janvier 2024

Un feu d'artifice
perdu dans le ciel d'hiver
Esprit solitaire


mardi 14 novembre 2023

Avis de Tempête

À l'horizon, le ciel menace
Et sur la plage souillée
Seules, restent les traces
De vieux vacanciers
Qui se baignaient là
Dans la mer joyeuse
À présent désertée
Houleuse et ridée

vendredi 29 septembre 2023

Moby Dick d'Herman Melville

 Traduction de Lucien Jacques, Joan Smith et Jean Giono
Préface de Jean Giono


Assoiffé d'aventures, Ishmaël prend le large. De tous les navires qui sillonnent les mers au XIXe siècle, les baleiniers sont sans doute les plus redoutables : c'est sur l'un d'eux qu'Ishmaël s'embarque pour chasser ces léviathans et gagner l'océan. À bord du Péquod, il fait la rencontre du capitaine Achab, voué à la destruction d'un seul être : Moby Dick, la baleine blanche qui jadis emporta sa jambe. Rivé à un unique objet, Achab s'identifie peu à peu à la baleine, métamorphose qui n'épargne pas son corps : à la place de sa jambe mutilée trône désormais l'os d'un cétacée.
Les considérations économiques et maritimes, comme les rêves de voyage d'Ishmaël, cèdent le pas devant l'obsession du marin pour l'effroyable animal. Entraîné par la haine obstinée de son capitaine, l'équipage voit son horizon progressivement réduit à la seule ombre blanche de Moby Dick.
Derrière le roman d'aventures, Melville peint les tourments d'une haine passionnelle qui touche au plus brûlant des amours.



Pour commencer, je me tiens de préciser comment et pourquoi j’en suis venue à lire ce roman d’Herman Melville, alors veuillez m’excuser si ma critique ressemble au gros « poisson » que je tenterai de commenter.

Cette année je m’étais donné pour défi de lire Moby Dick : en effet, depuis que je suis petite, j’avais entendu le nom de cette fameuse baleine blanche, par-ci, par-là, à divers endroits, dans divers films, dans divers médias et ce, sans jamais en connaître plus que l’image d’un vieil harponneur plantant son acier dans la peau d’un immense cachalot albinos ! J’avais donc réussi l’exploit de ne pas ; ou presque ; me faire spoiler pour tout ce qui concernait l’histoire et les personnages.
Cependant, ce n’est que l’an dernier que, après avoir lu son nom une énième fois dans les écrits d’un de mes personnages historiques préférés que j’ai décidé de me plonger dans les pages de ce pavé et j’ai donc eu la merveilleuse idée de demander à ma mère de me le commander en guise de cadeau de Noël… Et tout ce que je peux dire, c’est qu’en tant que grande amatrice de littérature dite « classique », je ne l’ai pas regretté !

J’ai donc entamé la lecture de Moby Dick en février, loin de me douter qu’un roman d’aventure se déroulant à bord d’un vilain navire baleinier allait tant m’impacter. D’ailleurs, en quoi consistait la chasse à la baleine au XIXème siècle ? Il y a de ça seulement quelques mois, j’en n’en avais absolument aucune idée ! Comment pourrait-on, à notre époque, supporter une telle aberration ! Et pourtant me voilà qui commence à lire l’histoire d’un gars un peu déprimé nommé Ishmaël. Un matelot de la marine marchande qui n’a qu’une seule idée en tête (sous peine de se la faire littéralement exploser) : reprendre le large, cette fois-ci à bord d’un baleinier.
Le récit interne, débutant à la première personne du singulier, permet ainsi de nous faire visiter de brièvement la ville de New Bedford jusqu’à ce que le protagoniste y rencontre un harponneur cannibale, Queequeg, et c’est là que Melville parvient à nous offrir nos premiers éclats de rire, comme ça, sans prévenir, dans une situation plutôt comique.
Mais dès le lendemain, nos deux compères en devenir visitent une chapelle, et là, à la vue des stèles érigées en mémoire des marins disparus en mer, le ton sérieux et mystique de ce qui va suivre est donné.

Car pour celles et ceux qui penseraient que Moby Dick consiste en une simple croisière pendant laquelle il se passera juste quelques fâcheuses et heureuses péripéties comme on en trouve à foison dans les romans d’aventure, la surprise sera de mise !
En effet, avec Moby Dick, Herman Melville nous a fait don d’un véritable « ovni » car son roman nous fait non seulement part des évènements à bord du Péquod ; le navire sur lequel Ishmaël et son compagnon ont embarqué ; parsemés de références bibliques, de superstitions et de symboles en tout genre mais l’auteur nous livre aussi d’énormes chapitres à but encyclopédique sur les baleines, les baleiniers, les lois régissant la chasse à la baleine… Sans compter quelques courts interludes dignes d’une pièce de théâtre !
Aussi, le récit sera pavé tout du long de quelques dialogues humoristique ainsi que de monologues, le tout dans une ambiance  d’amitié virile grâce aux personnages dotés d’un caractère bien défini et à un équipage cosmopolite. 

Et comment pourrais-je parler de Moby Dick sans évoquer l’ énigmatique, le charismatique, le chaud bouillant capitaine du Péquod (d’ailleurs, que serait un navire sans son capitaine ?) : Achab ; qui, avouons le, fait figure aussi bien de protagoniste principal qu’antagoniste étant donné qu’Ishmaël sera relégué bien vite au rang de témoin face aux longues tirades et scènes accordées au maître du Péquod ainsi qu’aux autres personnages comme Stubb, Starbuck, Pip’, Tashtego…
Mais revenons donc à Achab, un nom prophétique qui apparaît dès le choix fatidique du navire fait par Ishmaël à Nantucket. L’auteur parviendra à évoquer maintes fois le fameux capitaine ; nous parlant vaguement de sa jambe d’ivoire et de son terrible caractère ; alors que ce personnage n’apparaîtra en personne que bien après… En bref, jamais je ne m’étais sentie aussi « teasée » par l’apparition d’un personnage en lisant un roman. À noté qu’il en est de même pour la fameuse baleine blanche…
Cela dit, je vais tout de même éviter de trop en raconter sur lui ici car mes critiques n’ont pas pour but de spoiler les potentiel(le)s intéressé(e)s! J’ajouterais juste qu’Achab est LE personnage de fiction qui mériterait une analyse à part entière. Tout le monde verra en lui une quête obsessionnelle, ou encore une lutte profane contre les incontrôlables forces de la nature ; ou Dieu ; cristallisées dans l’apparence livide et dans la taille énorme d’un cachalot. Pour ma part, je trouve que cela vacille entre un orgueil démesuré et une haine de soi ; les descriptions physiques de la baleine ainsi que celles d’Achab nous montrent quelques similitudes comme un front particulièrement ridé… Où encore au désir d’une revanche sur la Vie ou bien la découverte d’une passion ardente après 40 ans de vie en mer faite de restrictions…

Voilà ce qui est magique avec Moby Dick : le roman, de part la variété des sujets abordés, de part son style poétique et son vocabulaire riche, et de part sa capacité à faire émettre au lecteur tant de suppositions et d’hypothèses, se voit être aussi colossal que le léviathan dont il fait l’éloge.

Alors, quels défauts pourrais-je attribuer à ce roman, moi qui ai adoré ce pavé au point de l’élevé à la première place de mes lectures préférées ? Les gens qui ne l’ont pas apprécié ; c’est leur droit ; et/ou qui ont abandonné la lecture en cours de route mettront certainement en avant l’argument des longs chapitres explicatifs qui ne font pas avancer le récit … Et pourtant, ces derniers sont de la plus haute utilité : ils vous éclairent sur le fonctionnement et le matériel qui va être utilisé dans l’action qui va suivre car il faut avouer que tous les termes et que toutes les tâches incombant aux baleiniers du XIXème siècle est un univers totalement inconnu pour la grande majorité d’entre nous, lecteurs lambdas du XXIème siècle !

En conclusion, si vous recherchez un roman d’un autre temps quoique brodé de thèmes universels et intemporels, un roman qui vous fera réfléchir et voyager en esprit, qui vous apprendra un tas de mots techniques et de références artistiques sur la chasse au cachalot, n’hésitez pas à découvrir Moby Dick. Moi-même, avant ma lecture, avais quand même la petite crainte que ce pavé était « surcoté » à cause de sa célébrité et pourtant je me suis bien vite sentie comme happée par les pages, comme noyée dans la prose somptueuse d’un Melville bien informé sur les sujets abordés dans son chef-d'œuvre puisque l’auteur lui-même a été matelot à bord de plusieurs baleiniers !
C'est donc sans une once d'hésitation que je donne un excellentissime 10/10 à ce monument de la littérature américaine !


Moby Dick d'Herman Melville (traduction de l'anglais (États-Unis) par Jean Giono, Lucien Jacques et Joan Smith de 1941 (nouvelle édition de 1996)) - 741 pages - aux Éditions Folio classique, Gallimard

Des bouffées d'air chaud
rythmées par un vent léger
prolongent l'été



samedi 29 juillet 2023



Soudain, un éclair
au loin, sous la demi-lune
Le cri des grillons

jeudi 27 juillet 2023

Parcours

Que de projets
Que de souvenirs
Laissés derrière moi
Tels des traces de pas

Le temps les effacera
Pour ne pas s'enliser
Dans le sable du passé
Il est impératif d'avancer
De ne rien regretter

La vie est devant toi

lundi 24 juillet 2023

Un moineau se baigne
jouissant, au sol, d'une flaque
entre deux orages

dimanche 23 juillet 2023

Dimanche

Dimanche...
Jour de repos
Ou jour des morts ?
Dans le village
Tout dort

Soit les gens sont ailleurs
Soit ils se barricadent
Devant leurs téléviseurs
Et ce,
Peu importe l'heure

Le temps semble à l'arrêt
Les voitures se font rares
Et la route est désertée
À part pour les motards
Qui rouleront jusqu'au soir

vendredi 19 mai 2023

Le jour s'est levé
La lune n'est pas couchée
Matin printanier




samedi 13 mai 2023

En tendant l'oreille
Vaguement, j'ai entendu
le chant d'un coucou

vendredi 7 avril 2023

DElivre

Il y a de ça quelques semaines, Christie Fo m'a proposé une interview qui figurerait dans le septième numéro de son magazine gratuit en ligne DElivre. À noter que j'avais déjà eu droit de voir publier quelques uns de mes poèmes dans les précédents volumes... C'est trop d'honneur pour mon humble personne.

Alors, le septième numéro de DElivre étant sorti cette semaine, je me dois d'en faire la promotion ici...
Alors allez donc feuilleter les pages du magazine DElivre ! C'est gratuit et le septième numéro vous parle de poésie !


mardi 17 janvier 2023

Roule Papy de Sam Bender



Chen Wong, flic désabusé en fin de carrière, est muté en province suite à un évènement désastreux.

Mis à l'écart sur une enquête de routine par sa hiérarchie, il va devoir se charger d'une curieuse affaire de trafic de drogue. Pour le démanteler, il infiltre la maison de retraite « Les Verts-Monts » et découvre un vaste réseau géré par des résidents qui arrondissent leurs fins de mois.

Bien malgré lui, il se retrouve embarqué dans une rocambolesque aventure, chargée en rebondissements, qui le conduira dans un go-fast depuis l'Espagne à bord d'un minibus suralimenté rempli de fauteuils roulants bourrés de cocaïne.



Que dire du premier roman de Sam Bender, aux éditions Atramenta...

À celles et ceux qui y cherchent une enquête policière sérieuse, bien comme il faut, ne vous y trompez pas : derrière ses airs de trafic de drogue, Roule Papy est à prendre avec légèreté... Fous rires assurés !
En effet, nous entrons dans la peau de Chen Wong, un inspecteur de police aux mœurs et à l'hygiène douteuses, tirant sur la cinquantaine. Comme pour la plupart des romans écrits à la première personne du singulier, au présent, le lecteur ressent dès le départ une grande proximité avec le personnage principal. Aussi, dès que ce dernier ira enquêter aux « Verts-Monts », il y fera la rencontre de petits vieux tous plus délurés les uns que les autres.
S'en suit une ribambelle de scènes comiques à l'humour totalement assumé et décomplexé, ce qui tend à rendre tous les personnages très attachants malgré leurs défauts. Notre héros saura même se placer au centre d'une romance ; agrémentée de quelques passages explicites ; dont l'intrigue tiendra tout au long du voyage, que ce soit à Pau, dans le minibus, à Barcelone, en voiture... Tout au long des scènes d'actions !
D'ailleurs, il apparaît que ces dernières, tout comme le suspens, sont gérées d'une main de maître, un vrai film de gangster ! On est en droit de penser que l'auteur, de part les diverses références qu'il parvient à caser dans son roman, est un grand amateur du genre.

Mais que d'éloges à propos de Roule Papy : à présent il est temps de lui trouver des points négatifs... et comme je l'avais déjà dit dans une autre de mes critiques, je trouve que le présent est un temps assez épuisant lorsqu'il est employé sur toute la longueur d'un roman.
Un autre élément qui m'a quelque peu chiffonné ; quand bien même je ne me suis pas ennuyée dans ma lecture : la répétition de certains schémas narratifs ainsi que des ellipses placées avec un peu trop de facilité à chaque fois que l'adrénaline atteint son apogée.
J'aurais aussi voulu critiquer l'emploi trop fréquent de ce qu'on aurait pu appeler un deus ex machina, cela dit comme il s'agit d'un thriller humoristique, on va dire que ça ne gêne pas plus que ça.
Enfin, j'ai aussi dû relever deux ou trois coquilles qui auraient pu faire tiquer les lecteurs les plus attentifs (remerciement spécial à ma bonne mémoire !).

En conclusion, Roule Papy est un roman tout ce qu'il y a de plus divertissant ! Un véritable ovni parmi ses pairs de part sa fougue et son humour décalé qui saura aisément vous redonner le sourire si vous êtes déprimé !
La fin du livre aura même réussi à me faire verser une petite larme alors c'est sans hésitation que je lui attribue un joli 7,5/10 !


Roule Papy de Sam Bender (2021) - 208 pages - aux éditions Atramenta

dimanche 1 janvier 2023

La nouvelle année
et la lune qui se cache
des feux d'artifice




samedi 24 décembre 2022

Seul le vent rugit
dans les bas-fonds de la nuit
sous un ciel sans lune

samedi 10 décembre 2022

Memory

En ce moment, j’ai envie de rangement. Alors, pour la première fois depuis longtemps, j’ai ouvert le tiroir de ma table de nuit supportant une grosse imprimante dont seul le scanner est encore en état de fonctionnement.

Dans ce tiroir, des cartes en tout genre. Menus de restaurant, stickers, cartes de visites, cartes à jouer, cartes à collectionner, cartes postales et... lettres d’amis du passé.

Ainsi vînt un sentiment de culpabilité : celui d’être parti, d’avoir fuit. Ces quelques personnes que j’ai abandonnées, en partie parce qu’il fut un temps où je devais me préserver.

Enfin, au moins, je ne les ai pas oubliées...


vendredi 30 septembre 2022

Conditions Générales d'Usurpation de KeoT


Depuis que sa bourse d'étude a été refusée, Melissa Allen a vu s'effondrer tout espoir de carrière chez les géants de la Silicon Valley. Et c'est pas avec ses petits boulots à la tâche qu'elle arrivera à économiser suffisamment pour les filières d'excellence qu'elle vise...

Ce rêve nerd californien aimante Melissa au point d'en perturber sa boussole morale. Si le monde lui refuse sa bourse pour quelques dixièmes de points... le monde cherche les problèmes.

Avec un peu de cryptomonnaie investie dans des malwares au marché noir, l'argent est à portée de quelques lignes de commande. Promis, juste de quoi payer ses études.

Au moins, derrière ses terminaux, elle est en contrôle.

Enfin, pour le moment.


Le deuxième ouvrage de cet auteur auto-édité que j'ai lu et je ne suis pas déçue !

Tout d’abord, Conditions Générales d’Usurpation dit « CGU » mérite bien sa classification de thriller : du début à la fin, le suspens est là. Le récit interne, au présent, permet de se sentir impliqué à fond dans l’histoire et donne l’impression d’être très proche de la protagoniste, Melissa, ce qui rend cette dernière très attachante : on stresse sans problème avec elle dans les moments critiques, et les allégories que son cerveau peuvent projeter par moment m’ont bien fait rire !
Les personnages que notre héroïne va rencontrer sont quant à eux dotés de traits réalistes et leur caractère respectif nous donne envie de les connaître. Aussi, les conversations que peut avoir Melissa avec son cousin Josh via Signal, une application pour smartphone, sont d’ailleurs ; en plus d’être originales ; très bien gérées et donnent envie d’en savoir plus sur ce dernier.
Quant aux descriptions, ces dernières sont courtes mais précises. L’auteur a le don de nous faire « voyager », d’abord à Washington DC puis à San Francisco : les décors sont bien posés et les ambiances sont souvent en adéquation avec les émotions qu’éprouve la protagoniste, ce qui a toujours, comme pouvoir, de nous immerger totalement dans le livre.
Aussi, CGU qui, est avant tout un roman nous parlant d’espionnage à la sauce des nouvelles technologies, nous fait intégrer une bonne dose de sémantique liée à ce domaine : via la passion de Melissa en premier lieu, puis grâce aux notes et aux définitions figurant en bas de page. Ainsi, même les non-initiés à l’univers de la domotique, comme moi, savent de quoi il en retourne après leur lecture de CGU !

Il arrive cependant que les points forts d’un roman peuvent aussi apparaître comme des points faibles. Certes, le récit au présent m’a permis une forte proximité avec la protagoniste et les actions qu’entreprend cette dernière, cela dit il en est parfois ressorti une certaine fatigue après avoir lu quelques chapitres… Peut-être suis-je trop habituée à la littérature dite « classique » ?
Aussi, une histoire basée sur un domaine aussi spécialisé que l’informatique, la sécurité des données et le hacking, ne me paraît pas accessible à toutes les tranches d’âge ; je pense notamment à la génération de mes parents qui, et ce malgré les notes de l’auteur bien utiles en bas de page, se sentira un peu perdue dans cet océan de malwares, clés USB, cartes SD , etc.

Quoiqu’il en soit, Conditions Générales d’Usurpation demeure un excellent thriller alliant avec brio politique et piratage informatique tout en nous mettant dans la peau d’une héroïne à la fois réservée et passionnée devenue espionne malgré elle après avoir foiré son coup à une partie de « pêche ».
Enfin, j’ai versé une petite larme à la fin de ma lecture, ce qui est pour moi une des preuves irréfutables que le roman m’a beaucoup plu et que ce dernier puisse valoir à mes yeux un honorable 8/10 !


→ Conditions Générales d'Usurpation de KeoT (2021) - 385 pages

mardi 23 août 2022

Sous un soleil d'août
tout en cassant des noisettes
le goût de l'automne

vendredi 17 juin 2022

Dehors, les grenouilles
coassent avec tant d'énergie
La nuit rafraîchit

dimanche 29 mai 2022

L'Absinthe

C'est le regard perdu
Dans le verre teinté
Que mes yeux se noient
Dans le vert irradié
De ce précieux liquide
Si cher aux yeux des poètes
Si cher aux yeux des fées

Cette boisson que je tiens
Entre mes doigts délicats
C'est l'absinthe que je vois
C'est l'absinthe que je bois



jeudi 26 mai 2022

Un gros papillon
aux ailes teintées de rouge
veille sur la serre

samedi 21 mai 2022

Fenêtres fermées
j'entends l'orage passer
Chaleur à crever

vendredi 20 mai 2022

Sur le sol aride
un cadavre de mésange
Je l'ai enterré

dimanche 15 mai 2022

Peu importe, au fond
le jardin grouillant de vie
En vrai, je m'ennuie

mercredi 11 mai 2022

Estival

Ce soir les grillons hurlent à la lune
Comme pour m'annoncer le début de l'été
Ils savent que c'est ma saison préférée

Alors cette année
Je compte bien en profiter !